Les adversaires sont : l’ossature de la voiture avant de la nouvelle MultiClass 500 LE de Setra et tout un arsenal de vérins hydrauliques menaçants. Le compte à rebours est rapide, la pression est d’autant plus forte : « Trois, deux, un, go », compte Peter Schmutz. Un vérin hydraulique de huit ou 16 tonnes presse une plaque d’acier de 250 x 400 millimètres l’une après l’autre en cinq points définis sur la protection anti-encastrement de la nouvelle MultiClass 500 LE de Setra.
La sécurité passive renforcée.
La nouvelle MultiClass 500 LE possède une protection anti-encastrement à l’avant.
« La marque Setra est synonyme de sécurité. C’est pourquoi nous concevons nos véhicules en conséquence. Ces essais nous permettent de prouver que nos produits répondent aux exigences fixées. »
Peter Schmutz travaille au sein du service essais de Daimler Buses et il est notamment responsable des essais de sécurité passive depuis plus d’une décennie et demie. Il sait exactement ce qu’il fait, et pourquoi il le fait : « La marque Setra est synonyme de sécurité. C’est pourquoi nous concevons nos véhicules en conséquence. Ces essais nous permettent de prouver que nos produits répondent aux exigences fixées. »
« Dans le cas d’une collision frontale avec une voiture particulière, celle-ci doit être empêchée de s’encastrer. »
Un test facultatif.
Contrairement aux camions, une protection anti-encastrement n’est pas prescrite par la loi pour les autobus/autocars. L’option protection anti-encastrement de la nouvelle MultiClass 500 LE se compose d’une traverse et de renforts situés derrière. La construction sert principalement à la protection des passagers. « Dans le cas d’une collision frontale avec une voiture particulière, celle-ci doit être empêchée de s’encastrer », explique Deniz Uçur, développeur de la caisse nue chez Daimler Buses.
Quand Daimler Buses fait des tests, il les fait bien. C’est pourquoi le contrôle est effectué conformément au règlement 93 CEE-ONU. Elle spécifie d’une part les dimensions et l’emplacement de la protection anti-encastrement et d’autre part la position des points d’application des charges, les forces d’essai et l’enfoncement maximal autorisé.
La simulation d’accidents.
Le lieu d’intervention est le bâtiment 200, le hall du banc d’essai du centre de développement et d’essais (EVZ) de Daimler Truck à Wörth am Rhein. Les tests de sécurité passive y sont effectués non seulement sur les camions, mais aussi occasionnellement sur les autobus/autocars. Tous les contrôles simulent des accidents. Ils servent ainsi à la sécurité du conducteur et des passagers ainsi que des autres usagers de la route.
Au moins un test chaque semaine.
Jörg Dünschmann, ingénieur d’essai chez Daimler Truck, dirige le hall du banc d’essai. Avec son équipe et à l’aide d’une grue, il amène l’ossature du véhicule dans les cinq positions de contrôle différentes. Dans chaque position, il est solidement vissé en quatre points sur le sol du hall et également arrimé avec des chaînes. Le véhicule doit résister à une énorme charge de pression.
Des conditions de test dignes d’un film.
Des caméras enregistrent chaque instant de l’inspection. Dans le poste de contrôle, l’équipe de test suit l’essai, observe ce qui se passe à travers la vitre et sur des écrans. Bartholomäus Zak du TÜV Rheinland y a également pris place. L’ingénieur chargé du contrôle du type et de l’homologation contrôle le déroulement des essais et les résultats, puis délivre la certification souhaitée. En effet, le constat est sans appel : la sécurité conçue est bonne, la sécurité testée est meilleure, la sécurité certifiée est inégalée. Peter Schmutz est sûr de lui au vu des résultats obtenus. Il commente : « Nous sommes la référence en matière de sécurité passive ». C’est bon à savoir.